L’annonce de la vente d’Engie Home Services (EHS) et de ses filiales met encore plus en avant la logique de cession du groupe pour dégager un maximum de capitaux financiers.

La Directrice Catherine Mac-Gregor s’est engagée à garantir, sur plusieurs années, des montants pharaoniques de versement de dividendes. Et dans cette logique décomplexée et médiatisée, le cours des actions s’envole.

Quand ce n’est pas par la vente ou la cession, le groupe exerce des pressions phénoménales dans ces filiales afin de faire remonter le maximum de cash dans ses caisses. Cette logique s’applique également à nous, les infrastructures.

Nous voyons bien un peu partout, le dogmatisme libéral imposé que pour garantir du capital, on augmente la misère sociale.

L’ensemble des entreprises subissent des plans de restructuration, de performance, de mutualisation, d’externalisation, d’abandon de projets d’avenir, de fermeture de sites, de restrictions économiques, casse du statut des IEG ou passage en convention Syntec, etc.


ENGIE, en affichant la vente d’EHS, annonce sa volonté de se séparer petit à petit de tout ce qui pourrait ternir son image carbonée.


Comment peut-on admettre aujourd’hui que le groupe croit en l’avenir des gaz et des infrastructures qui y sont associées, alors qu’il se sépare d’activités qui y sont liées ?