Introduction

La FNME-CGT est issue de l’union entre la Fédération Nationale des Travailleurs du Sous-Sols CGT (FNTSS-CGT) et la Fédération National de l’énergie CGT (FNE-CGT). Sa création a été entérinée lors du congrès de Grenoble, en 1999.

La nouvelle fédération nationale des mines et de l’énergie CGT (FNME-CGT) regroupe les salariés des mines, des industries électrique et gazière, du Secteur à l’Énergie Atomique et des filiales qui s’y rattachent (l’ensemble du secteur énergétique français, environ 1 million de salariés).

La vie de la Fédération

La fédération est dirigée par le congrès fédéral, le conseil général et le comité exécutif fédéral.

Une Commission Financière de Contrôle est élue par le Congrès. Elle contrôle et évalue l’application des orientations du congrès en matière financière.

Le Congrès fédéral

C’est l’instance souveraine de la fédération qui décide de l’orientation générale de la fédération. Il a lieu tous les trois ans.

Consulter le site du 7ᵉ congrès de la FNME (du 14 au 18 mars à Clermont-Ferrand)

Le Conseil général

C’est l’instance souveraine entre deux congrès qui impulse les prolongements concrets des décisions du congrès. Généralement, il y en a deux par an.

Le Comité exécutif fédéral

C’est l’organe dirigeant de la fédération. Il veille aux respects des orientations et décisions du Congrès fédéral et du Conseil général qu’il a la charge de mettre en oeuvre.

Il élit le secrétariat fédéral et le secrétariat général. Il crée, en fonction des nécessités et besoins, des organismes de coordination dans chaque Branche (Industries électrique et gazière, Mines, Énergie atomique). Il se dote d’une Commission fédérale jeunes (CFJ) et d’une Union fédérale des retraités (UFR). Les ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise supérieure et d’encadrement, s’organisent au sein de la fédération dans une Union fédérale (UFICT-CGT) qui définit elle-même sa mise en œuvre et son fonctionnement.

Sébastien Ménesplier
Secrétaire général de la FNME-CGT

Sébastien Menesplier, secrétaire général de la FNME-CGT

Né en Gironde d’une famille dont les racines puisent dans le Sud-Ouest, du Béarn et des Landes jusqu’à la Gironde, Sébastien Ménesplier entre à EDF en 1994.

Pendant deux ans, il effectue un apprentissage en alternance, en suivant à Gurcy-le-Châtel (77) les formations habilitantes et professionnelles liées aux métiers de la maintenance en centrale nucléaire, aussi diverses que variées : diésel, robinetterie, pompes primaires…

C’est au CNPE (centre nucléaire de production d’électricité) du Blayais, en Gironde, qu’il mettra en œuvre ce savoir-faire.

Et c’est là également qu’il se syndique à la CGT, en septembre 1996, tout en s’investissant dans les activités sociales comme membre du bureau de la SLV du site et membre de la commission jeunes de la CMCAS Gironde.

L’engagement syndical se confirme : il devient rapidement le secrétaire d’une section syndicale. En 2000, il intègre le CFJ (Centre fédéral de la jeunesse) de la fédération.

En 2001, il est élu secrétaire général adjoint puis, trois ans plus tard, secrétaire général du syndicat CGT de site devenu multi professionnel.

Sept ans plus tard, en fin janvier 2008, il devient permanent syndical au sein de la fédération, avec la responsabilité d’animer le collectif nucléaire, soit le collectif Métiers des sections syndicales et syndicats des centrales nucléaires. En charge de redynamiser l’activité de ce secteur, il effectue en quelques mois un tour de toutes les centrales nucléaires. Un parcours « très riche », au cours duquel il découvre « des cultures et des fonctionnements syndicaux très différents et d’une grande diversité, d’un site à un autre. »

En 2010, au congrès de Montpellier, il est élu à la commission exécutive fédérale (CEF) et prend la responsabilité d’animateur du pôle Vie Syndicale.

En avril 2014, au congrès de Besançon, il est réélu à la direction fédérale en qualité d’administrateur/trésorier et secrétaire général adjoint.

En avril 2017, au congrès de Nantes, il est élu secrétaire général de la Fédération des Mines et de l’Énergie CGT.

Enfin, à l’issue du congrès de Clermont-Ferrand en mars 2022, après plusieurs report dû à la crise sanitaire, il est de nouveau élu secrétaire général de la Fédération des Mines et de l’Énergie CGT.

Pour lui, « Diriger une fédération, c’est être au service des syndicats qui la composent en étant à l’écoute, et donc au plus près des militants, premier dirigeant des syndicats. C’est aussi prendre les décisions en adéquation avec les réflexions collectives et le débat d’idées. »

Amateur de sports collectifs (football et rugby) et passionné de vin(s), Sébastien Menesplier a l’engagement chevillé au corps. Adhérent du Parti communiste français (PCF), il aimerait pousser encore plus loin cet « engagement citoyen important” : il éprouve en effet le besoin « d’œuvrer pour que cette société change. »